Écolier ou plutôt singe de Bourdaloue |
BOILEAU
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Sat. X |
singe |
Et ne sais bête au monde pire Que l'écolier, si ce n'est le pédant |
LA FONTAINE
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Fab. IX, 5 |
bête |
Et ne sais bête au monde pire Que l'écolier, si ce n'est le pédant |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 5 |
pédant |
À Bourge, un écolier peut percer ce mystère ; Je n'ai point mes degrés.... |
VOLTAIRE
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Disc. 6 |
degré |
Un poëme excellent où tout marche et se suit.... Jamais d'un écolier ne fut l'apprentissage |
BOILEAU
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Art p. III |
écolier, ière |
Nouveau prédicateur aujourd'hui, je l'avoue, Ecolier ou plutôt singe de Bourdaloue |
BOILEAU
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Sat. x. |
plutôt |
Écolier ou plutôt singe de Bourdaloue, Je me plais à remplir mes sermons de portraits |
BOILEAU
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Sat. X |
remplir |
Moi ! dit-il, qu'à mon âge, écolier tout nouveau, J'aille pour un lutrin me troubler le cerveau ! |
BOILEAU
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Lutr. IV |
troubler |
Vainement de Dijon l'impudent écolier Croassa contre lui [Delille] du fond de son bourbier |
VOLTAIRE
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Ép. XCIV |
croasser |
Dorante est-il le seul qui de jeune écolier, Pour être mieux reçu, s'érige en cavalier ? |
CORNEILLE
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Ment. III, 3 |
ériger |
Nous tournons au gré de nos passions et des circonstances comme un sabot sous le fouet de l'écolier |
PICARD
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Marionnettes, I, 1 |
sabot |
Il vient à pas comptés, Se dit écolier d'Hippocrate, Qu'il connaît les vertus et les propriétés De tous les simples de ces prés |
LA FONTAINE
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Fabl. V, 8 |
simple [2] |
Adolescent qui s'érige en barbon, Jeune écolier qui vous parle en Caton Est à mon sens un animal bernable |
VOLTAIRE
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Enf. prod. I, 1 |
bernable |
Des idées creuses, soi-disant profondes, revêtues d'un style de rhéteur ou d'écolier, qu'on appelle de l'éloquence et quelquefois du sublime |
D'ALEMBERT
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Éloges, Marivaux. |
creux, creuse [1] |
Mais, monsieur, solfiez pour plus d'intelligence ; Je vous comprendrai mieux. - Qui ? moi ! moi solfier ! C'est me traiter par là de petit écolier |
HAUTEROCHE
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Crisp. music. II, 10 |
solfier |
M. de Beauvillier traita M. de Chevreuse comme un régent fait un écolier qui apporte un thème plein des plus gros solécismes |
SAINT-SIMON
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333, 122 |
thème |
Je hais les pièces d'éloquence Hors de leur place et qui n'ont point de fin ; Et ne sais bête au monde pire Que l'écolier, si ce n'est le pédant |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 5 |
écolier, ière |
.... Notre écolier Qui, grimpant sans égard sur un arbre fruitier, Gâtait jusqu'aux boutons, douce et frêle espérance |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 5 |
espérance |
Quand on trouvera que l'écolier possède assez bien son clavier naturel, on commencera alors à le lui faire transposer sur d'autres clefs |
ROUSSEAU
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Dissert. sur la mus. mod. |
posséder |
Qu'est-ce donc que puérilité ? ce n'est visiblement autre chose qu'une pensée d'écolier qui, pour être trop recherchée, devient froide |
BOILEAU
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Longin, Sublime, ch. 2 |
puérilité |
Ne vois-tu rien en moi qui sente l'écolier ? Comme il est malaisé qu'au royaume du code On apprenne à se faire un visage à la mode, J'ai lieu d'appréhender.... |
CORNEILLE
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Ment. I, 1 |
royaume |
Il forme le dessein De s'en aller le lendemain Au lieu de l'écolier, et, sous ce personnage, Convaincre sa moitié, lui faire un vasselage Dont il fût à jamais parlé |
LA FONTAINE
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Candaule. |
vasselage |
Seigneur écolier, je viens d'apprendre que vous êtes le seigneur Gil Blas de Santillane |
LESAGE
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Gil Blas. |
écolier, ière |
Si je me suis tiré une fois d'un bourbier où je suis, je m'en vais devenir un grand écolier |
MALHERBE
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Lexique, éd. L. Lalanne. |
écolier, ière |
Son latin et son bon sens le rendent un bon écolier, et ma routine et les bons maîtres que j'ai eus me rendent une bonne maîtresse |
SÉVIGNÉ
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60 |
maître |
Tu rencontres un homme qui, pour épousseter ses habits et faire sa chambre le matin, donne six réaux par jour, avec la liberté de te promener et de te divertir comme un écolier dans les vacances |
LESAGE
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Gil Blas, III, 1 |
épousseter |
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir Qui me ressemblait comme un frère |
MUSSET
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Poésies nouv. Nuit de décembre |
frère |
Isocrate, dans son Panégyrique, par une sotte ambition de ne vouloir rien dire qu'avec emphase, est tombé, je ne sais comment, dans une faute de petit écolier |
BOILEAU
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Longin, Subl. ch. 31 |
tomber |
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère |
MUSSET
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Poés. nouv. Nuit de décembre. |
vêtu, ue |
Un jour dans son jardin il vit notre écolier Qui, grimpant sans égard sur un arbre fruitier, Gâtait jusqu'aux boutons, douce et frêle espérance ; Même il ébranchait l'arbre.... |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 5 |
ébrancher |
Il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là |
MOLIÈRE
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Bourg. gentil. I, 2 |
trop |
Son grand bonheur [de Newton] a été non-seulement d'être né dans un pays libre, mais dans un temps où, les impertinences scolastiques étant bannies, la raison seule était cultivée ; le monde ne pouvait être que son écolier, et non son ennemi |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Newton. |
écolier, ière |
Vien dessine bien, peint bien ; mais il ne pense ni ne sent ; Doyen serait son écolier dans l'art, mais il serait son maître en poésie |
DIDEROT
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ib. t. IX, p. 55, édit. 1821 |
poésie |